Quand Twitter (X) devient le défouloir de l’omerta médicale, il n’est plus possible de continuer la politique de l’autruche

Jeunes Médecins a eu connaissance sur les réseaux sociaux des propos odieux tenus par un professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH) à l’encontre d’un confrère, insulté et menacé.

De tels messages à caractère homophobe, même relayés sur les réseaux sociaux, n’ont pas leur place pour celles et ceux dont l’engagement éthique et déontologique se doit d’être viscéralement empreint d’humanisme et de tolérance.

Ce ne serait pas la première fois que les réseaux sociaux ne donnent à voir que la partie émergée de l’iceberg et libèrent la parole sur des pratiques connues de tous mais maintenues jusqu’alors sous silence.

Ce ne serait pas la première fois qu’un praticien, qui plus est universitaire, soit reconnu pour ses propos insultants ou discriminatoires sans qu’aucune autorité n’ait pris les mesures adéquates. Chacun regarde ses pieds en attendant que ça passe. Trop de personnalités de notre propre communauté omettent, voire couvrent ces actes délictueux !

Pour Jeunes Médecins, il ne s’agit pas de s’acharner sur un homme ou une femme jeté en pâture sur les réseaux sociaux, mais il s’agit de dénoncer des comportements violents et dangereux qui saccagent l’hôpital public et dont les premières victimes sont souvent les internes et jeunes médecins !

La lumière doit être faite sur les manquements potentiels aux obligations déontologiques et professionnelles de ce praticien. Aussi, nous souhaitons que le Centre hospitalier dans lequel il exerce émette un signalement aux ministères de tutelle ou à l’ARS de son ressort, afin qu’une enquête administrative soit diligentée.

Jeunes Médecins condamne toute forme de harcèlement, de violence et de discrimination au sein de la communauté médicale, et reste à la disposition de tous ceux qui en sont victimes ou témoins.

Contacts presse :

Emanuel Loeb
Président de Jeunes Médecins
president@jeunesmedecins.fr

Mélina Elshoud
Directrice des affaires publiques
07 56 99 63 37
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