Alors que l’Assemblée nationale vient de voter, en seconde délibération, le projet de loi de sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire qui encadre la mise en place du fameux pass sanitaire, près des deux tiers d’entre vous estiment que sa mise en place doit être rendue obligatoire. Apparemment, cette semaine, les députés semblent être sur la même longueur d’onde, puisque le texte a finalement été approuvé par 208 voix contre 85. Mais pas sans heurts.

Restriction de liberté ?

L’article premier du texte (celui qui concerne le pass sanitaire) avait tout d’abord été rejeté le mardi 11 mai en fin de journée par l’Assemblée, notamment par les élus Modem (membres de la majorité) qui se montraient très critiques sur le « flou » du projet de loi. Il aura donc fallu que le texte soit modifié en fin de soirée. Ainsi, la période de transition durant laquelle le gouvernement pourra imposer des restrictions de liberté a été diminuée : du 2 juin à fin septembre.

Pour mémoire, ce pass sanitaire, initialement réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, devrait permettre de conditionner l’accès aux grands événements publics à la présentation d’un résultat négatif de dépistage, d’un justificatif de vaccination ou encore d’une attestation de rétablissement après une contamination.



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