Sayaka Oguchi, candidate Jeunes Médecins aux élections URPS : continuer à faire bouger les lignes

Sayaka Oguchi, candidate Jeunes Médecins aux élections URPS : continuer à faire bouger les lignes

Trente-cinq ans et la volonté constante de toujours s’investir dans l’amélioration du système de soins. Pour ses patients comme pour ses confrères. « J’aime comprendre comment fonctionnent les choses. C’est la meilleure manière de pouvoir faire bouger les lignes », explique d’emblée Sayaka Oguchi. Une marque de fabrique qui accompagnait déjà cette jeune généraliste lors de ses études de médecine, lorsqu’elle participait à la Commission pédagogique. Et qui l’a conduit à rejoindre, depuis les bancs de la fac, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes. Dont elle finira par devenir, un temps, présidente. « Mais tout au long de ce parcours, nous entretenions aussi des contacts avec Jeunes Médecins notamment. Les discussions étaient nourries et j’ai apprécié cette énergie et l’envie partagée que nous, la jeune génération, parvenions à faire entendre notre voix». Et Sayaka en est persuadée. Ces prochaines élections aux Unions Régionales des Professionnelles de Santé en sont la première occasion, avec des répercussions nationales.

Opacité de financement


Dans son collimateur immédiat ? Une certaine opacité du financement des structures et des projets de soins co-pilotés par les pouvoirs publics. « Ce n’est pas toujours très clair. Je sais de quoi je parle, j’ai passé beaucoup de temps à éplucher les rapports de la Cour des comptes pour savoir comment se détermine un budget », explique le Dr Oguchi, depuis son cabinet de groupe du Val de Marne où elle exerce avec deux autres généralistes et une infirmière. Le deuxième cheval de bataille de Sayaka lui a été révélé par son passé de responsable syndical. « Autant, il est essentiel de comprendre les arcanes du système, ce qui prend du temps, mais avec l’expérience, on apprend à éviter de tomber dans les travers de la réunionite aiguë et à devenir ainsi plus efficace », relève la candidate qui, par ailleurs, se réjouit d’une avancée notable chez la plupart des partenaires sociaux et des parties prenantes aux négociations. « Je crois que des dogmes peuvent tomber avec ma génération. Il y a beaucoup moins de querelles de clochers qu’auparavant. Le distinguo ville-hôpital par exemple. Il y a des différences, mais nous n’en faisons plus une question de principe. Et certains des plus anciens nous rejoignent sur cette idée. C’est la volonté de dialogue et de construction qui prédomine. Ce qui nous permettra de développer de solides projets de soins territoriaux au service des médecins et des patients. En confiance ».



Crédit photo : DR

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