Morgane Vargas, candidate Jeunes Médecins URPS 2021, Nouvelle Aquitaine : le parler vrai
02/03/2021
A trente-trois ans, cette jeune spécialiste ne compte pas ses heures. Ni ne ménage sa peine. Entre les consultations, les heures passées au bloc et la dernière ligne droite de la campagne des élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé qui se profilent, déjà, à la fin du mois… Mais elle a l’habitude de gérer. Les opérations, les patients, les urgences. Et par conséquence, les responsabilités.
Morgane est chirurgienne orthopédique et traumatologue. A la Polyclinique Bordeaux rive droite, située à Lormont. Un lieu d’exercice qu’elle a rejoint il y a peu et qu’elle apprécie. Egalement pour le travail d’équipe « Le hasard a bien fait les choses », relève-t-elle. Il n’empêche, Morgane est la seule chirurgienne à exercer dans le service d’orthopédie. « Je crois qu’il s’agit de l’une des dernières spécialités médicales à être encore un bastion d’hommes », s’en amuse-t-elle mais force est de constater que cela forge le caractère.
Et quand, à la fin de la conversation, on lui demande quels sont les éléments qui l’ont poussé à se présenter, Morgane répond cash. « Je pourrais vous dire la nécessité d’être présents à la table de négociations qui concernent notre exercice, nous les jeunes médecins ; l’importance de continuer à mettre du liant entre la médecine de ville et l’hôpital… Mais bien que ce soit des thèmes auxquels je crois sincèrement, j’ai un peu l’impression que, présenté comme ça, ça fait un peu bateau non ? »
« Pour l’instant, disons que ce que je souhaite avant tout, c’est déjà de voir et apprendre de l’intérieur comment fonctionnent les prises de décision de politiques sanitaires qui touchent le territoire où j’exerce. Pour ensuite pouvoir développer des actions vraiment concrètes que nous pourrions monter et proposer à nos confrères. Qu’à l’issue du scrutin, et durant notre mandat, ils se sentent vraiment représentés. »
Manifestement, les éléments de langage tout préparés et la langue de bois, c’est pas son truc à Morgane. Voici déjà une raison de suffrage qui n’est pas si fréquente.
Crédit photo : DR
Morgane est chirurgienne orthopédique et traumatologue. A la Polyclinique Bordeaux rive droite, située à Lormont. Un lieu d’exercice qu’elle a rejoint il y a peu et qu’elle apprécie. Egalement pour le travail d’équipe « Le hasard a bien fait les choses », relève-t-elle. Il n’empêche, Morgane est la seule chirurgienne à exercer dans le service d’orthopédie. « Je crois qu’il s’agit de l’une des dernières spécialités médicales à être encore un bastion d’hommes », s’en amuse-t-elle mais force est de constater que cela forge le caractère.
Pas de langue de bois
Et quand, à la fin de la conversation, on lui demande quels sont les éléments qui l’ont poussé à se présenter, Morgane répond cash. « Je pourrais vous dire la nécessité d’être présents à la table de négociations qui concernent notre exercice, nous les jeunes médecins ; l’importance de continuer à mettre du liant entre la médecine de ville et l’hôpital… Mais bien que ce soit des thèmes auxquels je crois sincèrement, j’ai un peu l’impression que, présenté comme ça, ça fait un peu bateau non ? »
« Pour l’instant, disons que ce que je souhaite avant tout, c’est déjà de voir et apprendre de l’intérieur comment fonctionnent les prises de décision de politiques sanitaires qui touchent le territoire où j’exerce. Pour ensuite pouvoir développer des actions vraiment concrètes que nous pourrions monter et proposer à nos confrères. Qu’à l’issue du scrutin, et durant notre mandat, ils se sentent vraiment représentés. »
Manifestement, les éléments de langage tout préparés et la langue de bois, c’est pas son truc à Morgane. Voici déjà une raison de suffrage qui n’est pas si fréquente.
Crédit photo : DR
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