A 33 ans, Jean-Christophe Lecomte a l’engagement territorial chevillé au corps. Il faut dire que cet « enfant de la santé », comme il se définit lui-même en plaisantant (son père et sa mère étaient tous deux directeurs d’hôpitaux), a pu apprécier en grandissant les différentes régions de France, au gré des affectations de ses parents.

Depuis 2016, Jean-Christophe a choisi de consacrer son énergie à un exercice mixte, public en Charente-Maritime avec les Centres Hospitaliers de Saintonge et de Saint-Jean-d’Angély et privé en Gironde au sein de la Clinique Mutualiste de Pessac. « Vu de l’extérieur, cela peut sembler être un sacré grand écart mais c’est tout le contraire : ces deux statuts sont très complémentaires », explique-t-il. Modeste, il analyse : « Certains médecins libéraux assurent une partie de leurs activités en milieu hospitalier en tant que praticiens attachés. Les études montrent même que l’exercice mixte est de plus en plus répandu ».
Il concède faire preuve d’un important engagement institutionnel, comme un héritage de ses expériences associatives : « Les liens ainsi créés entre les différentes institutions bénéficient aux territoires, en favorisant les coopérations, quitte à bousculer certaines idées reçues ».

L’implication territoriale comme cheval de bataille, les outils digitaux comme levier

« Les outils digitaux constituent une opportunité pour les soignants car ils gomment les barrières spatio-temporelles. Au final, les outils numériques favorisent les interactions, a fortiori quand distanciation physique, couvre-feu et confinement tendent à les réduire ». Jean-Christophe évoque entre autres exemples la richesse des partages d’expériences au sein du Groupe d’Echange en Radiologie Interventionnelle (GuERI) « alors qu’il ne s’agissait initialement que de quelques passionnés réunis par une application de messagerie ».

Les URPS pour amplifier le mouvement

Quand on lui demande pourquoi il s’engage dans les élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé, Jean-Christophe répond sans hésiter : « Pour amplifier le mouvement » puis ajoute « Jeunes Médecins, ce n’est pas une question d’âge mais d’état d’esprit et de dynamique. Les outils existent ; aux médecins de s’en emparer ! ».



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