Comment faire de l’humanitaire
Les conseils de Médecins du Monde
06/12/2018
Vous avez envie de faire de l’humanitaire ? Ça tombe bien, les jeunes médecins sont particulièrement prisés par les ONG. Mais attention, elles ne proposent pas toutes le même type de missions.
“La première chose à faire quand on est médecin et qu’on veut faire de l’humanitaire, c’est de consulter les sites Internet des différentes ONG pour voir leurs modalités d’actions”, explique à Jeunes Médecins la responsable du pôle recrutement de Médecins du Monde (MdM), Hortense Baeyaert. “La seconde est de postuler, soit en répondant à un appel précis, soit par candidature spontanée”, s’amuse-t-elle, tout en précisant qu’il est essentiel d’adhérer aux valeurs de l’ONG choisie.Dans le cas de MdM, par exemple, il est essentiel de partager ses positions sur “des sujets tels que le droit à l’avortement”. L’ONG recherche plus particulièrement des médecins dont la spécialité est lié aux thématiques qui lui sont chères : “la santé sexuelle et reproductive”, “la réduction des risques liés aux usages de drogue”, “la santé et l’environnement”, “migration, droit et santé”, "urgence et crises". Mais elle recherche également “des médecins qui ont envie de travailler et de vivre en équipe, surtout dans le cas d’une expatriation”.
Des programmes en France
“Notre particularité, c’est que nous développons aussi des programmes humanitaires en France”, souligne Hortense Baeyaert. “En choisissant MdM, vous pouvez donc décider de vous engager en tant que médecin en France, soit en travaillant bénévolement une fois par mois dans l'un de nos Centres d’accueil, de soin et d’orientation, qui sont des structures fixes pour les personnes n'ayant pas accès au système de santé, soit en allant à la rencontre de publics spécifiques tels que les usagers de drogue, les travailleurs du sexe et les sans-domicile-fixe.”
Les expatriés de MdM ne sont pas forcément dans une démarche de soin, mais plutôt dans une démarche de développement et de coordination de programmes médicaux, sauf dans les missions d’urgence. Si vous souhaitez effectuer un travail clinique sur le terrain, mieux vaut donc vous adresser à une ONG comme Médecins sans Frontières (MSF), qui recherche prioritairement des gynécologues obstétriciens et des psychiatres. Cette dernière exige une disponibilité de six mois minimum.
Crédit photo : Nadia Berg
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