Ambiance de Vendetta dans un CHU : voilà pourquoi l’hôpital s’effondre !

Ambiance de Vendetta dans un CHU : voilà pourquoi l’hôpital s’effondre !

Témoignage Jeunes Médecins

Ambiance de Vendetta dans un CHU : voilà pourquoi l’hôpital s’effondre !

Une enquête récente* sur la santé mentale des jeunes médecins menée auprès de 11 754 étudiants en médecine de premier cycle, externes et internes, montre que 75% des interrogés présentent des symptômes anxieux plus ou moins graves, 67% des internes et externes connaissent un syndrome d'épuisement professionnel - ou burnout. Et 23% disent avoir subi des humiliations ou du harcèlement pour 25% d’entre eux.

C’est ce qu’illustrent malheureusement les faits suivants :

Jérôme** , Chef de clinique dans un CHU a, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il vit au quotidien à savoir : menaces, pression, brimades et autres insultes de la part de certains de ses collègues.

Il a sollicité le Doyen de la Faculté de médecine afin de connaître les dispositifs d’aide pour les risques psychosociaux des internes faisant état de comportements malveillants à l’égard de ces derniers. Ni le CHU, que ce soit la direction générale ou le président de CME, ni la Faculté de Médecine ne prend la mesure de ce qu’il se passe malgré ses appels à l’aide.

Pourtant le CHU en question fait l’objet d’une enquête menée par l’ARS sur la situation des internes dans un autre service et la Direction générale est elle-même inquiétée pour une autre affaire.

Pourquoi Jérôme ainsi que son collègue, interne dans le même service, sont -il la cible de ces attaques permanentes ?

Il y aurait derrière tout cela, la volonté de la direction de faire disparaître le service dans lequel ils travaillent et faire partir le chef de service qui lui aussi a subi de nombreuses attaques, et n’est actuellement plus chef de service.

Habilement, la direction aurait demandé à des internes de « monter » des dossiers à charge sur les personnels du service et en particulier le chef de service qui est dans la ligne de mire, en échange de quoi ces internes pourront obtenir des postes intéressants ou d’autres avantages. C’est toute une organisation qui s’est donc mise en place pour faire pression sur le service afin qu’ils témoignent à charge contre leur collègue. Et s’ils ne le font pas ils subiront des attaques continuelles jusqu’à ce qu’ils craquent !

Concrètement cela se manifeste par la fouille des bureaux, une convocation pour demander de témoigner contre le chef de service, des menaces verbales, etc…

Malgré les pressions et menaces incessantes et un service en sous-effectif, Jérôme et son collègue tiennent bon ! mais jusqu’à quand ? Une enquête ARS a été diligentée, mais malheureusement cela n’a pas renforcé le service, bien au contraire, aujourd’hui il est en sous-effectif et fait peser des contraintes horaires importantes aux personnes qui restent en poste malgré tout.

Combien d’autres devront subir ce type de comportement malveillant sans que les autorités ne réagissent ?

Jeunes Médecins suit de près cette affaire qui malheureusement n’est pas la seule et reste à l’écoute de vos témoignages.

--> Si vous aussi, vous souhaitez témoigner, contactez : jm.juridique@gmail.com

* Étude sur la santé mentale des futurs médecins 2021 par l’ISNI, l’ISNAR-IMG et l’ANEMF
** Prénom volontairement modifié pour des raisons de confidentialité

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